Bonjour Isabel Flores de Oliva, merci d’avoir accepté notre invitation; On vous appelle la Sainte Rose de l’Amérique, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?

Ah… On ne m’avait pas appelé par mon nom civil depuis longtemps. Et bien,
je suis née le 20 avril 1586 au Pérou, à Lima, je suis la dixième de la famille. A l’âge de 4 ans, je compris comment lire sans jamais l’avoir appris… ne me demandez pas comment, je ne m’en souviens plus ! Toujours est-il que j’ai entrepris de lire les récits de la vie de sainte Catherine de Sienne, qui est devenu un vrai modèle spirituel pour moi. A 20 ans, je suis entrée dans le Tiers-Ordre de Saint Dominique, mais comme il n’y avait pas de couvent dans la ville, je me suis construit une cabane dans le fond du jardin de mes parents. C’était un peu mon ermitage ! J’aimais consacrer mon temps à la prière, à la pénitence, et au service auprès des indiens, des infirmes, des vieillards et des enfants abandonnés de Lima.
On vous a nommée sainte patronne des JMJ, quels mots voudriez vous adresser aux jeunes qui vont se réunir dans quelques semaines ?
J’aimerais les encourager à prier sans cesse pour leur vocation, j’ai moi-même souffert d’un grand dilemme intérieur. D’un coté, je me sentais appelée à la vie consacrée chez les religieuses et, de l’autre, j’entendais l’appel à accomplir ma vocation à travers ma famille et à travailler pour le Royaume de Dieu dans le monde. Ces JMJ seront peut-être l’occasion de discerner la Volonté de Dieu dans vos vies, telle que nous l’inspire Notre Dame.
Un dernier mot avant de vous laisser remonter ?
Brûlez d’amour pour Jésus Eucharistie et pour sa Mère. Priez le rosaire avec un zèle infatigable. Chaque chrétien « doit prêcher le rosaire par la parole après l’avoir gravé dans le cœur »
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